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CP 01969 Max Daireaux à Marcel Proust [vers avril ou mai 1909]

Surlignage

Mon cher ami.

Vous m’avez écrit une lettre délicieuse. Merci de tout cœur

Je vous envoie quelques échantillons que j’ai choisis de longueur différente.

Je suis convaincu que s’il en est qui vous paraissent dignes d’être présentées au Figaro, aucune recommandation n’aura plus de poids que la vôtre

Si aucune ne vous paraît convenir, j’aurais eu, du moins, la chance d’être lu par vous et d’avoir votre appréciation qui m’est chère et précieuse —

Merci encore et à bientôt

Max.

Surlignage

Mon cher ami.

Vous m’avez écrit une lettre délicieuse. Merci de tout cœur.

Je vous envoie quelques échantillons que j’ai choisis de longueur différente.

Je suis convaincu que s’il en est qui vous paraissent dignes d’être présentées au Figaro, aucune recommandation n’aura plus de poids que la vôtre

Si aucune ne vous paraît convenir, j’aurais eu, du moins, la chance d’être lu par vous et d’avoir votre appréciation qui m’est chère et précieuse —

Merci encore et à bientôt.

Max.

Note n°1
Cette lettre suit à peu d’intervalle celle que Proust adresse à Daireaux [vers avril ou mai 1909] : voir les notes suivantes. [PK, JA]
Note n°2
Ces huit textes dactylographiés sont mentionnés dans le catalogue de la vente Sothebyʼs, 4 mai 2018, « Livres et Manuscrits », Marcel Proust - Collection Marie-Claude Mante, lot 175. Dʼaprès Ph. Kolb, les huit articles du destinataire sont intitulés : 1° « Paradoxes et lieux communs : le cœur » ; 2° « Paradoxes et lieux communs : les amis » ; 3° « Ombres parisiennes : le five oʼclock » ; 4° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : le diamant » ; 5° « Timon de Paris : II, Timon à la poste (I) » ; 6° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : le faire-part » ; 7° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : les livres » ; 8° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : le pèse-lettres ». Ils ne paraîtront pas dans Le Figaro, mais Max Daireaux y puisera de la matière pour la publication de ses futurs romans, Timon et Zozo, éditions Calmann-Lévy, 1911 et Timon le magnifique, Albin Michel, 1921. [PK, MT, JA]
Note n°3
Voir la lettre de Proust à Daireaux qui précède de peu celle-ci (CP 01968 ; Kolb, IX, n°43), où Proust accepte de recommander des articles de ce dernier au Figaro. [PK]


Mots-clefs :élogelittératurepresse
Date de mise en ligne : April 16, 2024 07:25
Date de la dernière mise à jour : June 18, 2024 07:03
Surlignage

Mon cher ami.

Vous m’avez écrit une lettre délicieuse. Merci de tout cœur

Je vous envoie quelques échantillons que j’ai choisis de longueur différente.

Je suis convaincu que s’il en est qui vous paraissent dignes d’être présentées au Figaro, aucune recommandation n’aura plus de poids que la vôtre

Si aucune ne vous paraît convenir, j’aurais eu, du moins, la chance d’être lu par vous et d’avoir votre appréciation qui m’est chère et précieuse —

Merci encore et à bientôt

Max.

Surlignage

Mon cher ami.

Vous m’avez écrit une lettre délicieuse. Merci de tout cœur.

Je vous envoie quelques échantillons que j’ai choisis de longueur différente.

Je suis convaincu que s’il en est qui vous paraissent dignes d’être présentées au Figaro, aucune recommandation n’aura plus de poids que la vôtre

Si aucune ne vous paraît convenir, j’aurais eu, du moins, la chance d’être lu par vous et d’avoir votre appréciation qui m’est chère et précieuse —

Merci encore et à bientôt.

Max.

Note n°1
Cette lettre suit à peu d’intervalle celle que Proust adresse à Daireaux [vers avril ou mai 1909] : voir les notes suivantes. [PK, JA]
Note n°2
Ces huit textes dactylographiés sont mentionnés dans le catalogue de la vente Sothebyʼs, 4 mai 2018, « Livres et Manuscrits », Marcel Proust - Collection Marie-Claude Mante, lot 175. Dʼaprès Ph. Kolb, les huit articles du destinataire sont intitulés : 1° « Paradoxes et lieux communs : le cœur » ; 2° « Paradoxes et lieux communs : les amis » ; 3° « Ombres parisiennes : le five oʼclock » ; 4° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : le diamant » ; 5° « Timon de Paris : II, Timon à la poste (I) » ; 6° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : le faire-part » ; 7° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : les livres » ; 8° « Ombres parisiennes : Timon et Zozo : le pèse-lettres ». Ils ne paraîtront pas dans Le Figaro, mais Max Daireaux y puisera de la matière pour la publication de ses futurs romans, Timon et Zozo, éditions Calmann-Lévy, 1911 et Timon le magnifique, Albin Michel, 1921. [PK, MT, JA]
Note n°3
Voir la lettre de Proust à Daireaux qui précède de peu celle-ci (CP 01968 ; Kolb, IX, n°43), où Proust accepte de recommander des articles de ce dernier au Figaro. [PK]


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